« La dure à cuire de 25 ans qui enseigne à l’école intermédiaire, qui est cascadeuse à moto et qui conduit un chopper Panhead. »
Il y a tellement de choses à dire au sujet de Megan Margeson. Éditer cet article pour le réduire à ce qu’il est maintenant s’est révélé un exploit. Il y a tellement d’histoires à propos de sa famille et de leurs choppers, de souvenirs géniaux à raconter au sujet de leurs voyages. Sans compter les questions que j’aimerais lui poser concernant son travail d’enseignante à l’école intermédiaire et tous les attributs qui la caractérisent comme cascadeuse sur moto de police. En moins de 10 questions, nous nous sommes retrouvés avec suffisamment d’informations pour remplir toute cette publication.
Lorsque vous rencontrez Megan pour la première fois, vous ne savez pas comment la définir. C’est une jolie petite dame aux yeux brillants, et jamais vous ne la soupçonneriez d’être une telle dure à cuire. Elle enseigne la science à l’école intermédiaire le jour et se transforme en motarde conduisant un chopper Panhead la nuit. Elle est vraiment coulée dans le même moule que les superhéros de bandes dessinées. J’ai rencontré Megan par l’intermédiaire d’Instagram et de certains amis communs avec lesquels elle fait de la moto hors route. Je voulais en savoir plus à son sujet, alors quand Revolution Magazine s’est mis à la recherche d’une « dame géniale » pour un article, j’ai pensé à elle instantanément.
Je suis allée chez elle, et bien entendu, elle était tellement occupée que je peinais à la suivre. Il y avait des motos géniales alignées dans le garage, l’histoire familiale placardée sur tous les murs, trois vieilles fourgonnettes stationnées dans l’entrée, des motos hors route dans la cour et de l’équipement pour cascades à moto traînant un peu partout. J’ai pris une tonne de photos et je lui ai également demandé quelques images de la famille.
Je ne peux vraiment pas résumer tout ce qui se passe avec Megan et tout son vécu avec les motos, alors voici quelques réponses à des questions que je lui ai posées au sujet de sa vie.
Qui êtes-vous? Quel âge avez-vous? Que faites-vous dans la vie?
Je m’appelle Megan Margeson. J’ai 25 ans et je suis professeure de sciences dans une école intermédiaire.
Comment en êtes-vous venu à vous intéresser aux motos?
Je suis née dans une famille de motocyclistes; mes parents me disent à la blague qu’ils ont commencé à me laver le cerveau dès mon enfance. J’ai obtenu ma première moto hors route à l’âge de sept ans et j’ai été passagère pour la première fois à l’arrière du chopper Pan Shovel Harley Davidson 1949 de mon père à huit ans. Tous les motocyclistes connaissent ce sentiment : après une seule randonnée, j’étais accro.
Je passais constamment mon temps autour des motos : participant à des soirées de moto, me rendant dans des campings (familiaux) pour motocyclistes, traînant dans des garages de motocyclettes, etc. C’était normal pour moi et ce n’est qu’à l’école secondaire que j’ai appris que les passe-temps de ma famille n’étaient pas les mêmes que ceux de mes amies. Apparemment, la plupart des mères ne conduisent pas de choppers Shovelhead dans le quartier…
Ma mère a eu sa première Harley quand j’avais 8 ans : une Harley Davidson Heritage Classic, sortie tout droit de la salle d’exposition. Je me souviens que plusieurs hommes lui disaient que la moto était « trop grosse » pour elle et qu’elle ne « pourrait pas la gérer ». Non seulement elle a très bien réussi à la « gérer », mais après avoir essayé de conduire le chopper de mon père, elle a décidé qu’elle en voulait un. Peu de temps après, mon père a commencé à lui construire son propre chopper Shovelhead. Ma mère et mon père ont mis des années à la construire, passant des heures et des heures dans le garage chaque week-end. Je suis chanceuse d’avoir grandi avec pour mère une telle femme dure à cuire. On m’a enseigné à ne jamais penser que j’étais incapable d’accomplir quelque chose simplement parce que je suis une fille. Je ne me suis jamais demandé si j’aurais ma propre moto le moment venu, ça s’inscrivait simplement dans l’ordre normal des choses.
Pouvez-vous me décrire votre moto?
La South Bay de Los Angeles est une mecque pour l’histoire du chopper, et j’ai la chance d’y résider. J’ai grandi autour de vraies légendes, des hommes et des femmes qui ont contribué remarquablement au monde de la moto. Ma moto affiche le vrai style « South Bay » et elle a été intentionnellement construite de cette façon.
Ma moto est un chopper Panhead Harley Davidson 1964. Elle n’a pas de nom, et je crois que c’est mieux comme ça.
La suspension avant à ressorts de 13 po a été conçue par un homme appelé Richard « Fat’s » Noriega, et elle est donc connue comme une « Fat’s ». Fat’s était un ami de la famille. Il est décédé alors que je n’étais qu’un bébé. Nous continuons de célébrer sa vie chaque année lors de notre « Fat’s Run » annuel jusqu’aux séquoias le long de la rivière Kern. Cette année, ce sera le 25eanniversaire et au moins 20 choppers seront présents, tous équipés de suspensions avant Fat’s. La suspension avant constitue une des caractéristiques que je préfère sur la moto. J’adore la sensation des ressorts qui rebondissent sur l’autoroute.
Un autre signe évident que mon chopper est de style « South Bay », c’est le réservoir auxiliaire à essence sur le dossier surélevé. Le réservoir est sans doute l’élément qui suscite le plus de questions. Est-ce qu’il s’agit d’un petit fût de bière? Est-ce un réservoir d’azote? Gardez-vous de l’eau à l’intérieur? Ce sont toutes de bonnes suppositions, mais ce n’est que de l’essence. Mon père l’a fabriqué à partir d’un vieil extincteur en acier inoxydable. J’effectue de longues randonnées et à certains endroits je ne serais pas en mesure de me rendre à la prochaine station-service si je ne disposais pas de cette essence supplémentaire. Non seulement ça, mais devoir arrêter pour mettre de l’essence à tous les 130 kilomètres lors de voyages de 8500 kilomètres deviendrait assez épuisant. Avec le réservoir, je suis capable de rouler confortablement pendant environ 210 kilomètres.
Le style du dossier surélevé est celui qu’on appelle « South Bay swoop » (renforcé). En raison du poids des 5,7 litres d’essence du réservoir auxiliaire à essence, ce « renforcement » offre plus de soutien au dossier surélevé.
Le dossier surélevé et la selle constituent aussi des rappels de l’époque. J’ai opté pour une selle de type « King and Queen » pour l’agencer avec le dossier surélevé. J’ai aidé à concevoir le motif piqué et le placement des boutons avec Danny Grey pour créer ma selle personnalisée. J’ai également fait poser de la mousse viscoélastique et du gel dans la selle pour un surplus de confort! Ça vaut son pesant d’or lorsque vous venez de rouler 800 kilomètres au cours de la journée.
Le réservoir, le garde-boue et le cadre ont été peinturés par Dennis Babin, Chris Morrison et Richard LaPorte (c’était un travail d’équipe). Pour moi, choisir la peinture a certainement représenté l’aspect le plus difficile de la construction. Je voulais m’assurer d’en choisir une dont je ne me lasserais pas, c’était l’essentiel. Les motos de mes parents ont des flammes. Les flammes représentent un élément classique qui ne se démode pas, et ça permettrait de poursuivre le thème involontaire que les motos de ma famille semblent partager. J’ai commencé à faire des recherches et je suis tombé sur une image de flammes qui ressemblait presque à un arc-en-ciel, avec des teintes de rose, de mauve, de bleu et de jaune. C’était parfait. J’adore le noir, donc j’ai choisi le noir comme couleur principal, puis les flammes roses, bleues et mauves ont été ajoutées. Je voulais vraiment que la moto corresponde à la bonne époque et je trouvais que la peinture était très représentative de celle-ci. J’ai un petit secret concernant la peinture : j’ai demandé à Babin de peinturer un cœur mauve sur le garde-boue, à un endroit où personne ne peut le voir. Mon ami est décédé au moment de la construction de la moto, et je voulais m’assurer qu’il en fasse partie. Sa couleur préférée était le mauve, et il m’accompagne maintenant dans toutes mes aventures.
La moto de mon père appartenait à l’origine à mon oncle. Mon oncle est décédé en 2001 et mon père a obtenu sa moto peu de temps après. À l’origine, mon pot d’échappement deux-en-un Dick Allen était sur cette moto. Le pot d’échappement est non seulement extraordinaire parce qu’il s’agit d’un DICK ALLEN, mais le fait qu’il était sur la moto de mon oncle le rend incroyablement spécial pour moi.
Qui effectue la majorité des travaux sur votre moto?
La philosophie de mon père dicte que si quelque chose va mal avec ma moto (elle est vieille, donc ce sont des choses qui se produisent), c’est à moi de la réparer. Il me fait rechercher et découvrir la cause du problème, même si habituellement il le sait déjà. Lorsque je crois avoir trouvé la cause, il s’assure que j’apprends comment résoudre le problème. Il est toujours là pour m’apprendre et me guider à travers le processus, et j’en suis vraiment reconnaissante. Certaines des meilleures expériences d’apprentissage ont eu lieu sur le bord d’une route et dans les stationnements de station-service. Mon père dit : « je pourrais désassembler complètement ma moto, boulon par boulon, la mettre dans une boîte et l’assembler de nouveau ». Son objectif est que je sois en mesure d’effectuer la même chose un jour.
Parlez-nous des voyages que vous effectuez l’été avec votre famille.
Depuis plusieurs années, mes parents effectuent chaque été un voyage de 6500 à 8000 kilomètres. Ils prennent trois semaines et voyagent dans de nombreux États américains et au Canada. Je les ai accompagnés pour la première fois au cours de l’été 2018. Nous avons parcouru 8000 kilomètres. Nous sommes partis de notre maison de Torrance, en Californie, et nous avons voyagé le long de la côte jusqu’au Canada. Nous sommes ensuite descendus à Sturgis, puis vers le sud jusqu’à Four Corners Monument et nous sommes revenus ensuite à la maison, en visitant des amis en cours de route. Mes parents disent à la blague qu’« évidemment », c’est lorsque je les accompagne pour la première fois que nous avons le plus de problèmes de motos. Les roulements de la roue avant de la moto de ma mère ont lâché dans le Glacier National Park, au Montana. Cela a incité d’innombrables étrangers à s’arrêter pour essayer de nous aider. On avait accoté la moto de ma mère en bordure du stationnement d’une station-service. Nous nous sommes assis sur une boîte en carton qui servait à contenir des boîtes de nachos au fromage. On mangeait des cornets de crème glacée et des myrtilles (offerts par un couple dans un motorisé qui voulait nous donner une collation). On attendait le retour de mon père avec un gentil inconnu qui nous a proposé d’aller chez lui pour réparer la roue. Puis, toujours au Montana, la moto de mon père a commencé à faire des siennes. Son moteur avait apparemment besoin d’un nouveau cylindre arrière. Merci à nos merveilleux amis, Phil et Lydia de Cycle Works, qui nous en ont envoyé un le lendemain (QUI FAIT UNE CHOSE PAREILLE?). Maintenant, où pouvons-nous effectuer les réparations? À la maison de notre nouvel ami Kevin, bien entendu! Nous avons passé plusieurs jours à accomplir les réparations dans le garage de Kevin. Sa femme et lui nous ont accueillis à bras ouverts dans leur maison, laissant même mon père emprunter sa moto pour se déplacer en ville pendant que nous étions coincés là. Par la suite, nous avons eu d’autres problèmes de moto à Sturgis où nous avons, encore une fois, rencontré des gens extraordinaires. Un homme nommé Rick nous a invités chez lui à Sturgis pour que nous puissions utiliser son garage et effectuer les réparations nécessaires. Si je ne devais retenir qu’une seule chose de ce voyage, c’est qu’il existe vraiment des gens fantastiques dans ce monde. Cet été, nous nous rendrons tous les trois en Alaska! Nous monterons la côte à partir du sud de la Californie et nous prendrons un traversier qui nous mènera de l’État de Washington jusqu’à celui de l’Alaska. Puis, à partir de l’Alaska, nous traverserons le Canada. Nous n’avons passé que quelques jours au Canada l’été dernier, alors je suis vraiment excitée d’y faire un saut plus longtemps cet été. J’adore le fait que peu importe l’endroit où nous sommes, nous semblons toujours rouler le long d’un plan d’eau, que ce soit une rivière, un ruisseau ou un lac. J’aime également que toutes les petites villes à travers lesquelles nous roulons semblent avoir des paniers de fleurs aux couleurs vives suspendus aux lampadaires qui longent les rues (les États-Unis devraient emboîter le pas!). Le voyage devrait finir par couvrir une distance de 8000 à 9500 kilomètres au cours d’une période de trois semaines. L’été dernier, j’avais décidé de compter le nombre de fois où nous nous sommes arrêtés pour mettre de l’essence. Au départ, c’était une plaisanterie, vraiment. Tous ceux qui voient nos motos nous disent : « Vous ne devez pas pouvoir vous rendre très loin. Combien de fois vous arrêtez-vous pour faire le plein d’essence? » Alors je me suis dit que ce serait amusant de le compter. Eh bien… pour une distance d’environ 8000 kilomètres, nous nous sommes arrêtés exactement 61 fois pour faire le plein. Ça peut sembler beaucoup, mais lorsque vous conduisez un chopper avec un arrière rigide, vos fesses apprécient chaque arrêt!
Parlez-nous de votre équipe de cascadeurs à moto… Comment avez-vous commencé, à quel endroit vous produisez-vous et que faites-vous précisément?
Après la découverte de l’équipe par ma mère, l’obtention de mon diplôme collégial et d’un emploi stable, j’ai contacté l’équipe et je leur ai demandé si je pouvais essayer. J’ai rejoint l’équipe et je m’y plais depuis ce temps. C’est la troisième année où j’effectue des cascades avec le Victor McLaglen Motor Corps et l’équipe est devenue ma deuxième famille. Nous nous entraînons chaque dimanche et nous participons à de nombreux spectacles tout au long de l’année. Même si j’ai débuté comme grimpeuse (la personne qui grimpe au sommet des cascades), j’ai commencé à pratiquer le rôle de conductrice de cascades, ça veut dire que je conduis la moto pendant que les hommes de l’équipe grimpent. C’est un défi tellement stimulant d’apprendre, non seulement comment conduire une vieille moto avec une pédale d’embrayage et un levier de vitesses Jockey, mais aussi comment manœuvrer une moto avec plus de cinq hommes adultes qui pendent sur les côtés. Être la seule femme de l’équipe est très émancipateur. Certains de mes meilleurs souvenirs sont ceux de petites filles qui viennent me voir après un spectacle pour me dire qu’elles veulent se joindre à notre équipe lorsqu’elles en auront l’âge. Ça me fait vraiment chaud au cœur! J’ai beaucoup de chance de faire partie d’une équipe qui inclut un groupe d’hommes qui sont incroyablement solidaires avec moi et qui croient que je peux accomplir tout ce qu’ils font. Même si, parfois, j’ai l’impression de ne pas pouvoir réussir une certaine cascade, ils sont toujours présents pour m’encourager et m’aider à devenir une meilleure cascadeuse.
L’équipe existe depuis plus de 80 ans et elle fait vraiment partie de l’histoire. Aussi amusant que ce soit, j’aime réellement contribuer à préserver l’histoire. Certains hommes de l’équipe sont membres depuis leur adolescence et c’est leur père qui les a initiés, ces derniers étant eux-mêmes membres de l’équipe dans les premières années.
Parlez-nous de votre travail et de quelle façon il s’inscrit dans votre style de vie.
L’enseignement n’a pas toujours été au programme. En fait, j’ai étudié la médecine à l’école. Je suis diplômée en science biomédicale. Après l’obtention de mon baccalauréat, j’ai poursuivi pour obtenir mon doctorat. Je me suis même rendue à Chicago pour y étudier. Au cours du premier semestre, j’ai rapidement réalisé que je n’avais pas vraiment envie d’être médecin. Oui, l’argent semblait intéressant, mais je savais qu’en fin de compte ça ne me rendrait pas heureuse. J’ai décidé d’abandonner pendant qu’il était temps et de revenir à la maison. J’ai obtenu un emploi comme enseignante de science à l’école intermédiaire et je ne l’ai jamais regretté.
Je m’accommode vraiment bien des vacances du temps des Fêtes et des deux mois de congé l’été. Je ne suis pas certaine que je ferai ce travail pour toujours, mais pour l’instant, il me permet de passer mes week-ends à faire ce que j’aime et je passe mes étés à profiter de longs voyages à moto sans avoir à demander de journées de vacances.
Je fais de mon mieux pour séparer ma vie personnelle et ma vie professionnelle. Je ne me présente pas au travail sur mon chopper, même si les enfants me l’ont demandé, et je ne porte pas ma veste de cuir et mes jeans moulants. Chaque fois que des parents apprennent que je conduis une moto, ou tombent sur mon profil Instagram, ils m’abordent toujours de manière incrédule. Je crois que c’est une bonne leçon pour les enfants comme pour les parents, toutes les « motardes » ne se ressemblent pas.
J’adore la perception de mes plus jeunes étudiantes et les discussions que mes passe-temps ont suscitées en classe. De jeunes filles m’ont déjà dit qu’à cause de moi, elles veulent conduire une motocyclette lorsqu’elles seront plus âgées. C’est incroyablement gratifiant et je suis vraiment heureuse de voir une génération plus jeune de filles qui n’ont pas peur de sortir des sentiers battus.
Quels sont vos autres intérêts?
J’ai grandi en conduisant des motos hors route. J’ai commencé à l’âge de sept ans et j’ai roulé régulièrement jusqu’à mes 18 ans. Une fois au collège, je n’avais plus le temps de sortir à moto. J’ai fini par vendre ma moto à 20 ans pour aider à payer mes frais de scolarité au collège. Il y a quelques mois, j’ai décidé que j’avais envie de m’y remettre. J’ai alterné entre la moto CRF250X de ma mère et la CR500 de mon père pendant des mois. Un jour, sur un circuit, Husqvarna était présent et offrait des essais de conduite. J’ai emprunté leur 125 à deux temps et j’étais convaincue. J’ai acheté ma Suzuki RM125 2002 quelques semaines plus tard et je la conduis presque tous les weekends depuis ce temps. Même si j’ai grandi en conduisant surtout dans le désert et en participant à des courses de type Grand Prix, j’ai récemment commencé à aimer les pistes! J’envisage de faire de la course, mais j’ai un peu d’entraînement à réaliser avant.
Mon père a possédé une vieille fourgonnette Chevrolet pendant la majeure partie de mon enfance. Il n’y avait pas de sièges à l’arrière; ma sœur et moi avions chacune un fauteuil poire sur lequel nous asseoir. Ce n’était peut-être pas le meilleur exemple de sécurité, mais c’était vraiment amusant! J’adorais cette fourgonnette! Nous avons fini par la vendre et faire l’acquisition d’un véhicule plus « sécuritaire ». J’ai toujours voulu une fourgonnette, elles sont tellement polyvalentes, pratiques et tout simplement géniales! J’ai toujours adoré les vieux Econoline, donc mon frère et moi avons acheté un vieux Ford Econoline 1974 que nous voulons réparer ensemble. Pour compléter le tout, une panthère à trois yeux est peinturée sur un côté. C’est un tas de ferraille en ce moment, mais nous y arriverons, éventuellement… Mon objectif consiste à l’isoler, puis à me procurer du lambris en bois et une moquette moelleuse, et le configurer avec un lit pliant pour l’utiliser en camping, et aussi pour transporter des motos.
Quels sont vos prochains projets concernant les motos? Qu’aimeriez-vous réaliser ou apprendre de plus?
J’aimerais vraiment apprendre à souder. C’est une compétence tellement utile dans le monde des motocyclettes et j’ai l’impression que je serais assez bonne. Pendant mes études au collège, je cuisinais des gâteaux de fête et de mariage pour me procurer un « revenu d’appoint ». Les quelques fois où j’ai participé à des cours de soudage, j’ai constaté que les méthodes de soudage ressemblaient beaucoup à celles utilisées pour garnir un gâteau. Je suis peut-être folle, mais c’est comme ça que je l’ai perçu!
J’aimerais aussi continuer à élargir la portée de mes connaissances au sujet de ma moto. Avec une vieille moto, les problèmes ne peuvent pas vraiment être évités et des réparations seront nécessaires.
Aimeriez-vous ajouter autre chose ou remercier quelqu’un?
J’aimerais remercier tous ceux et celles qui se sont déjà arrêtés pour aider un motocycliste en bordure de la route. Sans les âmes charitables qui nous ont aidés au cours de nos voyages, nous n’aurions probablement pas réussi à revenir à la maison. Du moins, pas sans louer une remorque.
Merci Megan, j’ai été très honorée de vous parler au sujet de votre histoire avec les motos et de votre famille.
Avis aux lecteurs : si vous rencontrez les Margeson sur la route pendant leur randonnée au Canada cet été, assurez-vous de les saluer! Vous pouvez vous tenir à jour au sujet des motos et des randonnées de Megan sur son Instagram : @meganmargeson